Canon EF 500mm f/4L IS USM – Test / Avis

Canon EF 500mm f/4L IS USM – Test / Avis

03/05/2018 Non Par Davido

Canon EF 500mm f/4L IS USM – Test / Avis

DustnetMPPhotos
le 3 novembre 2009 à 22h16
Appréciation : 5 / 5

Avantages :

Qualité optique, Stabilisation

Inconvénients :

Poids, Prix, IS bruyant

Mon avis :

Bonjour à tous,

Apres plusieurs tergiversions entre le 500mm et le 600mm (et ayant possédé les deux), j’ai finalement décidé de retourner vers celui-ci car je trouve qu’il est le parfait compromis entre poids et focale. Sur un capteur FF, je conseillerais plutôt le 600, mais j’utilise personnellement le 500 95% du temps sur un boitier à petit capteur du type 7D ou 40D.

Mon retour d’expérience en 4 points:

– J’utilise le 500 avec un trépied Gitzo, une ballhead Markins et le Sidekick de chez Wimberley. Je trouve cette combinaison fort confortable. Le Sidekick de Wimberley me permet de transformer les 4kgs du 500 en 50g. Les filés deviennent extrêmement faciles et agréables. C’est un accessoire que je conseille ardemment, plus léger, versatile et transportable que la tête complète WImberley, et suffisant pour un 500.

– L’IS fait une énorme différence dans mon cas. Il m’est arrivé d’être pris de cours lors d’un reportage sur la vie sauvage et de ne pas avoir mon trépied sur moi. Avec le 500mm + X1.4 sur un 40D, pas de problème sur des images à 1/250s.

– Le 500 est bien entendu extrêmement lourd mais il reste transportable. Autant je trouve que le 600 dépasse la limite, autant le 500 reste en dessous. Je fait beaucoup de trek avec un sac à dos comble de matériel et le 500 est généralement dans le sac.

– La qualité d’image est tout simplement parfaite. Je ne vois pas vraiment ce que je pourrais espérer de mieux. La netteté est presque plus vraie que nature. Un petit bémol cependant lors de l’utilisation d’un convertisseur, la qualité d’image reste toutefois plus que bonne avec un X1.4.

Pour des photos en situation réelle, consulter mon site web, blog et facebook. Les photos prises a 700mm sont issues du 500+X1.4.

Plus d’images sur Finding Nature et mon site perso.

Exemple du 500+X1.4 a main levé lors d’un trek sauvage dans le Grand Canyon:
Image jointe

Amicalement,
Emmanuel Rondeau.

de Dom1Dom1MPPhotos
le 31 janvier 2008 à 10h05
Appréciation : 4 / 5

Avantages :

Qualité optique hallucinante. Plus maniable que je le craignais

Inconvénients :

Le prix déraisonnable en France. Gourmand en batteries. Poids, mis c’est normal

Mon avis :

Peu de choses à ajouter aux deux excellentes et complètes critiques ci-dessus.
Citons deux autres excellentes critiques :
http://www.the-digital-picture.com/Reviews/Canon-E(…)
http://www.luminous-landscape.com/reviews/lenses/5(…)

…et parlons de quelques accessoires plus ou moins indispensables :

Pied : monopode Gitzo G1588 Mountaineer Mk2 Carbon.

Tête
En cas de monopode : une attache rapide RRS (http://reallyrightstuff.com/tripods/03.html) et une simple tête Manfrotto 3232 (http://www.the-digital-picture.com/Reviews/Bogen-3(…)) suffit (donnée pour 3 kgs, mais sans problèmes rapportés), ou pas de tête du tout si l’on craint le poids.
En cas de tripode la Wimberley.complète est un must, Mais la Really Right Stuff BH-55 à balle est un choix à considérer (http://reallyrightstuff.com/ballheads/02.html) : beaucoup plus sophistiquée que les Arca swiss à balle, avec son attache rapide à levier B2 AS II elle est plus légère que la Wimberley et très sûre.

Plaque : on évite d’ajouter une plaque de 50 au pied du collier du 500 mm en …remplaçant le pied Canon par un pied spécial Canon 500 L de Really Right Stuff (LCF-50) certes le pied est de couleur noir de piètre effet mais la fabrication est parfaite, le montage enfantin et l’ensemble très solide et nettement plus léger : http://reallyrightstuff.com/rrs/Itemdesc.asp?ic=LC(…).

Attache rapide La B2-Pro clamp du même fabriquant (RRS) se fixe directement sans plaque au pied du collier (gaind de poids) et présente des butées de sécurités essentielles pour un tel investissement.

Toutefois, sur une dizaines de milliers de photos, à mon grand étonnement 90 % des photos ont été prises sans pied (hors circuit automobile) : bien calé ou couché, le poids n’est pas un obstacle, sauf musculaire, grace à un autre accessoire : le boitier…

Le boitier A ce niveau de prix, le boitier est bien un accessoire. Le 1D Mark III est idéal pour cet objctif en photo animalière. De longues rafales pour saisir un oiseau en vol, un autofocus généralement très rapide et… 6400 ISO pour l’aube et le crépuscule… (toutefois existent sur les premiers Mark III un problème connu d’autofocus en forte température/luminosité dont la correction par Canon est en cours, voir site de Rob Galbraiht pour l’histoire complète).

Pour ma part j’utilise le plus souvent le 500 mm avec un Canon EF 1.4x (eq 910 mm sur le Mark III) en animalier, course automobile et portraits dans pays ou contexte où les personnes sont difficiles à approcher.

Sur un 30D, on passe à 1120 mm mais le qualité optique est moindre, le grain supérieur et le gain de focale est gâché par l’autofocus trop lent pour l’animalier ou l’automobile . Mon 30D porte dont le EF 28-300 L IS au demeurant excellent.

Sac : Je privilégie souvent la rapidité en mobilité. Soigneusement placé dans un Lowepro Pro Trekker II AW (tout juste assez grand), monté sur le Mark III, il faut moins de 15 secondes pour ouvrir le sac, dégager l’appareil, régler et engager une rafale. Sinon le transport se fait avec le monopide qui équilibre le tout sur l’épaule.

Des photos de nuit sont possibles sans pied avec le Mark III en 6400 ISO au 1/20ème. J’ai quelques photos nettes dans des rafale au 1/15ème bien calé. A 3200 ISO, le grain est équivalent à un 400 ISO argentique.

Le Mark III est aujourd’hui le meilleur accessoire du Canon 500 L IS. Vous utiliserez volontiers l’extender X1,4 qui fait perdre peu de luminosité toujours (ou presque) compensable par des ISO avec le Mark III.

NB : quelqu’un saurait-il où l’on trouve la combinaison kaki tout à fait affriolante de la bête ?

de ROQUEFORTROQUEFORTMPPhotos
le 20 avril 2006 à 19h01
Appréciation : 5 / 5

Avantages :

Excellente qualité optique, qualité de construction, possibilités offertes par l’ouverture à f:4 et la stabilisation

Inconvénients :

Le prix, le poids, l’encombrement

Mon avis :

Objectif acquis en remplacement de son prédécesseur, le 4,5 de 500 mm que j’ai utilisé pendant une dizaine d’années.
A noter que mon exemplaire du 500 mm f : 4, acquis d’occasion mais en état neuf (merci à l’excellent Shop Photo Canon Prony à Paris pour ce petit miracle), était néanmoins affecté d’une panne de stabilisateur. Après un passage au SAV agréé Canon Vilma, qui m’a certifié que tout allait bien et qu’après des essais avec leurs instruments de mesure et en prises de vues réelles, l’objectif fonctionnait parfaitement, les images floues réalisées avec cet objectif m’ont conduit au SAV Canon qui a changé le stabilisateur, déficient, mais encore sous garantie (troisième anomalie du SAV Vilma en 6 mois en ce qui me concerne). Problème exceptionnel sur ce type de matériel selon Canon.

Par rapport à mon 4,5, les deux avantages essentiels sont l’ouverture à 4, au lieu de 4,5, et le stabilisateur.
Cela se traduit toutefois par un poids supérieur de 870 grammes par rapport à la version précédente, ce qui n’est pas négligeable, et un volume légèrement supérieur (l’objectif est plus large). A l’utilisation, je sens nettement ces différences qui font perdre un peu de la maniabilité qu’avait le 4,5.

Sur les qualités intrinsèques de l’objectif, elles sont connues :

– la qualité optique est excellente, et comparer des images du 500, par rapport à d’autres optiques, permet d’établir une différence entre le « très bon » et « l’excellent ». On est au niveau, avec une optique de 500 mm, à ce qui il est possible de constater à 50 ou 100 mm de focales avec les meilleurs objectifs macro. C’est spectaculaire (c’était déjà le cas avec le 4,5 de 500). Au surplus, la qualité est là dès la pleine ouverture à f :4, au centre comme sur les bords… et cet objectif ne craint aucun capteur, 1,6 ou plein format. On reconnaît les images de cet objectif parmi celles d’autres optiques.
– pleine ouverture à f :4 justement, qui permet, au prix d’une mise au point qui doit être très précise, d’isoler les sujets (mais attention à la profondeur de champ assez limitée…), et l’utilisation dans des conditions de lumière pas toujours favorables,
– le stabilisateur IS, un atout majeur avec les longues focales qui multiplient les risques de bougé. J’ai pu faire des images nettes au 1/60, à main levée (mais bien calé), alors que qu’avec le 4,5 non stabilisé, le 1/250 était possible, mais déjà risqué.
– AF rapide et silencieux (mais ce n’est pas nouveau) avec de multiples commandes (limitation de plages de distances, mémorisation d’une distance de mise au point…).
– solidité de construction, étanchéité renforcée avec des joints un peu partout, y compris bien sûr sur la bayonette.

Je dois ajouter, mais je n’en ai pas encore fait usage, contrairement à un certain ami qui ne se sert pas de ce 500 sans un convertisseur 1,4 X, voire 2 X, que cet objectif a la réputation de particulièrement bien supporter l’utilisation de ces convertisseurs. A voir…

Ses « défauts » ne sont pas non plus secrets :

– le prix, en ce mois d’avril 2006, on tourne en neuf autour de 6000 euros (moins sur internet, plus en magasins), ce qui en fait un achat exceptionnel pour les amateurs qui n’en font pas un outil de travail. (cela étant, il y a plus de 10 ans, le 4,5 500 mm était déjà facturé à l’équivalent de 7000 euros… ). Ne manquez pas les commentaires sur ce plan de mon ami Blesl ci-dessous, qui a bien décrit les sacrifices rendus nécessaires par son achat. Cet objectif reste au surplus rare et cher en occasion.
– le poids et l’encombrement, déjà mentionnés.

L’objectif est fourni avec un caisson synthétique énorme, magnifique et inutile, et un pare-soleil énorme, magnifique et indispensable.

Je recommande également une protection en néoprène du type de celle-ci : http://www.naturescapes.net/store/product.php?prod(…), car ce type de matériel, encombrant, lourd, volumineux, prend très facilement les chocs (en dehors de la fonction de camouflage de ce revêtement).

Au-delà du prix neuf de cet objectif, proche de celui d’une petite voiture, ce type de matériel correspond à des besoins précis : photographie sportive en extérieur et, en ce qui me concerne, photo animalière.

Il ne peut être recommandé à quelqu’un qui débute dans ce domaine, même si le prix n’est pas un obstacle. Assez délicat à utiliser, il nécessite un minimum d’expérience et de pratique des téléobjectifs.
Toutefois, en photo animalière de la faune européenne, assez farouche, qui ne peut se pratiquer que dans des conditions de lumière le plus souvent difficiles (aube et crépuscule), il y a peu de solutions aussi efficaces que ce f :4 de 500 stabilisé (Nikon est d’ailleurs à la traîne car à ce jour, son 500 mm f :4, d’ailleurs plus cher, n’est pas stabilisé…, ce qui explique le succès de Canon chez les spécialistes animaliers).
Pour des utilisations moins exigeantes, notamment les safaris dans les grands parcs africains, ou, d’une façon générale, là où les animaux sont visibles en pleine journée, il y a des solutions plus polyvalentes, plus souples, et beaucoup moins onéreuses : 300 mm f :4, 400 mm f/ 5,6 et bien sûr le 100-400. Le numérique et sa capacité à produire d’excellentes images même à 800 iso arrange aussi bien les choses.
Mais même des ces conditions, le 500 permet une approche plus facile des petits sujets comme les oiseaux.
Difficile toutefois de courir dans les bois pendant des heures avec un ensemble objectif-boitier autour de 5 kg… , même si le collier de pied comporte une embase qui sert de poignée.

A conseiller donc pour les mordus d’animalier, déjà possesseurs de focales de 300 ou 400 mm, qui en ressentent les limites et sont prêts à dépenser une somme (très) importante pour assouvir leur passion. Ils pourront se consoler de l’argent dépensé en regardant leurs images à « 100% » sur l’écran de leur ordinateur, avec des détails qui croustillent, et en songeant au fait qu’ils garderont cet objectif plus longtemps que leur(s) boitier(s).

de BLESLBLESLMPPhotos
le 16 avril 2005 à 23h26
Appréciation : 5 / 5

Avantages :

la qualité optique, la stabilisation, une certaine maniabilité

Inconvénients :

le prix, le prix, le prix, le poids, le poids, une certaine non-maniabilité

Mon avis :

J’en ai rêvé, Canon l’a fait. J’ai vu le prix et j’ai continué à rêver un certain temps. Un temps certain. Et à bosser. Et à serrer la ceinture. Celle de mes enfants. Il y a trop d’enfants obéses, s’pas… Et à économiser.
Economies sur tous les fronts :
Révision de la Porsche de ma blonde tous les 40 000. De celles des enfants tous les 30000 (elles sont plus vieilles). Ma mienne, comme d’hab’, mais c’est que je conduis sportif, pas un qui me gratte au feu vert !
Baisse de 1° de la température du spa
Suite junior au Byblos de Courchevel,
Diminution des pourboires aux voituriers des 3 étoiles (Michelin restos) et 5 étoiles (NN hôtels).
Chester Barrie en demi-mesure
Weston toutes faites au lieu des Lobbs sur mesure
Tout, je vous dis ! Et au bout de plusieurs années d’économie, l’occase dus siècle !

Alors, difficile à manier, du fait d’un poids conséquent, les photos d’oiseaux en hauteur, sans appui, ça reste possible mais faut pas que ça dure. Et pour le safari à pied, on accepterait presque la proposition de l’askari qui propose de le porter en plus de son fusil, si l’on n’était empêché par une fierté que l’on regrette vite mais que l’on n’a pas le courage de ravaler au bout de 2-3 km, couillon que l’on est…
Difficile aussi l’acquisition de l’objectif. OK, j’ai déjà dit qu’il était cher (même s’il a baissé récemment), je parle de l’objectif visé. Du fait du faible angle de champ, il est parfois malaisé de repérer et cadrer le guépier en vol à 15 m. Surtout si l’on abuse du doubleur. Et encore plus avec un appareil à coefficient.

L’autofocus bénéficie de l’ouverture correcte de 1:4 (contre 1:4.5 pour l’ancien modèle), il est performant, avec USM, des préréglages de distance permettent d’augmenter la vitesse de réaction 4,5-10m 10m-infini ou 4.5 m-infini. La stabilisation peut être conservée sur pied, elle a 2 modes, pour sujet statique ou non. Enfin un bouton sur l’avant permet de changer de mode d’autofocus, Ai servo ou One-shot, selon le parmaètrage du boîtier. Un boîtier EOS série 1 est souhaitable, un châssis métallique est plus rassurant vu le poids du bébé, même si l’on ne tient jamais l’ensemble par le boîtier.

Un pied solide, type gitzo Mountaineer 1325, au hasard, est conseillé, une rotule-balle, une grosse, type Arca Swiss (Kirk, Markin, Linhoff) est tout juste suffisante, une Wimberley ou équivalent est plus adaptée vu le poids du bestiau…

La qualité optique est au rendez-vous.

La bête est livrée dans un écrin – valise du meilleur effet, sauf que la valise est presque totalement inutilisable, parce que Monsieur Canon l’a taillé juste pour la babiole et qu’il est impossible d’y mettre un boîtier monté ou non…Alors pour le pratique…

Une économie, quand même, non négligeable, pas besoin de filtre UV ou équivalent comme protection de la lentille frontale, celle-ci est étudiée pour ! En revanche, l’on dispose d’un porte filtre à l’arrière pour glisser toutes les gélatines de la création nécessaires à l’expression des capacités créatives de l’utilisateur; Quand ce n’est pas un animalier borné, cela va de soi…

Penser à ne pas perdre le bouchon d’objectif, il vaudrait plus de 700 euros d’après Réponse Photo. Faut dire que c’est une pièce de maître, une superbe capote toute en imitation de simili cuir avec un lacet serre-gland !

S’il vous reste quelques soussous, penser aussi à offrir une affriolante combi latex à votre zobjectif préféré, ça fait pro, ça le protège des chocs, ça fait pro de chez pro, ça le protège de la pluie, ça fait pro de chez pro de chez pro, ça le protège des poussières, refrain, ça camoufle un peu tout ce blanc, refrain, enfin, c’est très zoli zoli (euh…)